À Gaza, deux tiers des bâtiments ont été détruits ou endommagés . Plus de 41 000 morts ont été comptabilisés, selon les chiffres du Hamas . Dans ce désastre, des victimes ne sont pas toujours identifiées. Tala, 10 ans, est morte le 3 septembre dernier. Les Gazaouis l’appellent la “fillette aux rollers”. Elle a été tuée lors d’une frappe. Avant de mourir, elle avait supplié ses parents de la laisser sortir pour faire du roller. Aujourd’hui, sa chambre d’enfant est vide : “J’ai vu ses rollers, maintenant il y a du sang dessus. C’était la seule chose que je pouvais apercevoir dans la poussière et les débris”, raconte son père.
D’autres visages disparus pour toujours
Un autre visage comme celui de la petite Rym, 4 mois. Aujourd’hui, il ne lui reste plus que sa grand-mère car son père, sa mère et ses huit frères et sœurs ont été tués lors d’une frappe : “Comment faire revenir sa mère, son père… 12 personnes disparues en une seconde, bombardées pendant qu’ils étaient en train de dîner”. Rim a été retrouvée vivante par miracle dans les décombres de chez elle. Israël explique avoir pilonné ce quartier ouest de Khan Younès parce que des hommes du Hamas s’y cachaient .
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